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La chair et l'Esprit

Attention : ce que les Écritures appellent "la chair" ne désigne pas seulement notre nature pécheresse, mais il y a plus subtil : la chair cherche à servir Dieu, mais sans l'Esprit saint. C'est en fait comme si elle luttait contre l'Esprit saint, tout en prétendant servir Dieu (cf. Gal 5:17). De cette manière, le "moi" prévaut sur la volonté de Dieu. On passe de la relation avec Dieu à "la religion", religion qui éteint l'Esprit (cf. Gal 3:3). Cet effort de la chair pour servir Dieu devient la force même du péché.

Par ailleurs, la Parole écrite ne suffit pas : c'est la relation (foi) avec le Dieu Vivant qui donne la Vie et la Vérité qui rend libre. Donc croire que la Parole écrite vient de Dieu est insuffisant : nous avons à prendre Dieu et sa grâce au mot! Croire aux promesses de la Bible ne sert à rien si on ne s'attend pas à Dieu Lui-même!

Par conséquent, la chair doit être crucifiée, et nous avons à marcher par l'Esprit! (cf. Gal 5:24-25)

Marcher par l'Esprit, c'est avant tout être, penser, parler et agir par Amour : si l'on n'a pas l'Amour, on peut faire des miracles, prophétiser, etc., mais en fait on n'est rien... (cf. début de 1 Cor 13)

Lire L'Esprit de Christ, d'Andrew Murray


Notre Père...

Notre : nous n'avons pas d'autre Dieu que Toi (Ex 20:3)

Père : Tu ES notre Père - donc nous, Tes enfants, sommes des dieux (Jean 10:34)


Qui es aux Cieux : en tant que Tes enfants, nous sommes aux Cieux, avec Toi, et ne pouvons ainsi pas nous en faire une fausse image (Ex 20:4)


Comme au Ciel (notre monde spirituel), aussi sur la terre (notre monde intérieur)  :

1. Ton Nom est mis à part : du fait que Toi et nous sommes aux Cieux, Ton Nom est d'office mis à part et nous ne Le prononçons pas en vain (Ex 20:7)

2. Ton Règne est venu : Il est là, du fait que :
- Tu nous AS transférés dans le Royaume du Fils de Ton amour (Col 1:13)
- Qui nous A FAITS Royaume, sacrificateurs à Toi, Son Dieu et Père (Apoc 1:6)
- Ton Royaume EST en nous (Luc 17:21)

3. Ta volonté est faite : elle l'est, du fait de la plénitude du Ciel

Tu nous donnes pour cela un esprit de force, d'amour et de sagesse (2 Tim 1:7), et nous pouvons tout par Toi, qui nous fortifies (Phil 4:13). Tu nous fais toujours triompher en Christ (2 Cor 2:14), et tout concourt à notre bien (Rom 8:28)


Tu nous donnes ici et maintenant notre nourriture spirituelle

Tu pourvois à tous nos besoins (Phil 4:19), et nous pouvons nous décharger sur Toi de tous nos soucis car Tu prends soin de nous (1 Pi 5:7)


Tu nous remets nos dettes/nos fautes
(comme nous le faisons pour ceux qui nous sont redevables)

Plus aucune condamnation ne repose sur nous (Rom 8:1)


Tu nous gardes de tomber lors d'épreuves/tests

L'épreuve est là pour nous révéler - donner la preuve de - notre état actuel, et nous pouvons alors regarder comme joie toute entière lorsque nous subissons divers tests (Jac 1:2), car nous savons qu'aucune épreuve ne nous saisit qui ne soit humaine, car Tu ne permettras pas que nous soyons éprouvés au-dessus de nos forces, et avec l'épreuve Tu feras l'issue pour pouvoir supporter (1 Cor 10:13)


Tu nous délivres du malin

Toi, Celui qui es en nous, es plus grand que celui qui est dans le monde (1 Jean 4:4), et Christ prend nos infirmités et se charge de nos maladies (Mat 8:17). Nous sommes libres car l'Esprit du Seigneur est en nous (2 Cor 3:17), et nous connaissons la vérité, qui nous rend libres (Jean 8:32)


Car à toi appartiennent Règne, Puissance et Gloire, ici et maintenant, en Plénitude

Ainsi, nous nous réjouissons toujours, prions continuellement, rendons grâce en toute circonstance, car telle est, à notre égard, Ta volonté en Jésus le Messie (1 Thess 5:16-18)


Le texte massorétique versus le texte de la Septante

Contrairement à ce que beaucoup croient, les Massorètes n'ont fixé le texte hébreu qu'après la chute du Temple (donc après JC).

Jusque là, ce texte a évolué, ce qui démontre que le texte de la LXX (Septante), qui date d'avant JC (*), est un meilleur témoin du texte proto-massorétique.

Beaucoup cependant, continuent d'affirmer la supériorité du texte massorétique sur celui de la LXX - malgré que celui-ci reflète mieux le texte proto-massorétique, et est majoritairement cité dans le NT.

Ainsi, à supposer que la LXX est KO par rapport au texte massorétique - à en croire certains - alors le christianisme n'est qu'une secte juive, car la LXX était la Bible des 1ers chrétiens et les citations de l'AT dans le NT proviennent largement - majoritairement - de la LXX.


(*) Au début du christianisme, les Juifs de langue grecque étaient plus nombreux que ceux de langue hébraïque, d'où la LXX, traduite de l'hébreu par les Juifs eux-mêmes - il faudrait donc dire "Bible juive des LXX" plutôt que "Bible grecque des LXX"...


Elle sera sauvée au moyen de la maternité

Elle sera sauvée au moyen de la maternité/postérité, si ils [1] (ses enfants) demeurent en foi et amour et sanctification avec discrétion/humilité (1 Tim 2:15)

Qui sera sauvée ? Le verset précédent indique clairement qu'il s'agit d'Ève [2], et Gen 3:15 montre bien que c'est sa postérité qui sauvera le monde, cette postérité étant Jésus. D'Ève à Jésus, nous avons toute une lignée de personnes obéissantes, justes, prophètes, etc. qui attendent le Sauveur qui surgira de leur lignée.

Si on comprend Ève comme étant une image de l'âme de l'être humain (l'Homme - Adam - étant l'esprit de l'être humain), ce verset signifie que le salut de notre âme ne peut se faire que par les fruits en nous (notre être intérieur) que produisent la volonté (foi), l'accueil (amour) et la pureté (non mélange, sanctification) - sachant que l'âme est composée de notre volonté (d'être en relation avec Dieu), de nos pensées (d'ouverture à Dieu) et de notre sensibilité (aux choses de l'Esprit).

Si on comprend Ève comme une image de l'Église, corps du Christ, cette dernière va produire une postérité par évangélisation, le salut apporté ne pouvant être fécond que par la foi, l'amour et la sanctification.

[1] Ici il y a bel et bien un pluriel dans l'original grec

[2] Parce que leur foi/confiance en la promesse de Dieu est exprimée dans leur intention de procréer, Adam et Ève sont sauvés, ainsi que tous les personnages de l'AT qui on eu foi au sauveur à venir


Pourquoi les chrétiens devraient-ils s'intéresser à la Septante ?

« Messieurs, avez-vous une Septante ? Sinon, vendez tout ce que vous avez, et achetez une Septante ». ~ Ferdinand Hitzig (théologien allemand du 19e siècle)

La Septante est probablement la plus importante traduction de la Bible. Il s'agit de la plus ancienne traduction de l'AT dans une autre langue. Philon et Josèphe la considéraient comme étant sur un pied d'égalité avec la Bible hébraïque. Elle a été préférée à l'hébreu par l'Église chrétienne primitive. Et elle apporte un éclairage indispensable sur le développement du Nouveau Testament.

Pourtant, de nombreux chrétiens d'aujourd'hui ne la connaissent que peu ou pas du tout. [...]

Un spécialiste du Grec a fait remarquer un jour : « Une seule heure consacrée avec amour au texte de la Septante fera progresser notre connaissance exégétique des épîtres pauliniennes plus qu'une journée entière passée sur un commentaire ». Malgré cette hyperbole, peu de gens contesteront l'idée générale : la Septante est une ressource inestimable pour les chrétiens qui s'intéressent au Nouveau Testament (NT).

L'influence de la Septante sur le Nouveau Testament est évidente. Par exemple, le titre de Jésus dans le NT, « Christ » [Christos], est la traduction grecque du mot hébreu maschiach, « Oint », dans la Septante. Des mots qui nous sont tous familiers, tels que « gloire » [doxa], « Seigneur » [kurios], et « évangile » [euangelion], tirent une signification particulière de la LXX.

L'un des domaines d'étude les plus importants concernant la Septante est l'utilisation de l'AT dans le NT. La raison en est que la plupart des citations directes de l'AT dans le NT correspondent à la Septante, et non à la Bible hébraïque (ou texte massorétique [TM]). Il y a environ 300 passages de l'AT qui sont directement cités ou auxquels il est fait fortement allusion dans le NT.

Dans la plupart de ces cas, les auteurs du NT ne citaient pas le texte de l'AT mot pour mot, mais paraphrasaient les textes de l'AT en utilisant des techniques exégétiques juives. Cependant, dans les cas où l'AT est cité mot pour mot, les auteurs du NT citent la Septante plutôt que le TM dans approximativement 75 % des cas (selon certains spécialistes, ce pourcentage grimpe à plus de 90 %, selon la définition que l'on donne au mot « citation »). [...] la prépondérance des citations de la Septante dans le NT et les termes théologiques clés exigent que nous prenions la Septante au sérieux. [...]

On ne soulignera jamais assez l'importance de la Septante. Il apporte un éclairage indispensable sur des mots et des concepts théologiques importants, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Elle nous aide à mieux comprendre le contexte religieux et politique dans lequel vivaient Jésus et les auteurs du Nouveau Testament ; elle a aidé les chercheurs à déterminer quels manuscrits sont les plus fiables, ce qui permet d'obtenir des traductions fiables de l'Ancien Testament ; enfin, elle nous permet de mieux connaître les pères de l'Église, qui citaient souvent la Septante plutôt que la Bible hébraïque. Ainsi, bien que je ne recommanderai pas de vendre tout ce que vous avez, je dis avec Hitzig : « Allez acheter une Septante !».

Texte entier   /   LXX   /   Voir aussi

Lire la Bible est inutile si on ne la médite pas...

Méditer un passage de la Bible consiste à écouter ce qu'en dit l'Esprit saint, et non:

  • ce que l'on croit qu'elle dit
  • ce que l'on craint qu'elle dise
  • ce que l'on voudrait qu'elle dise


Vous étudiez les Écritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.
(Jean 5:39-40)

source

Comment, tu n'es pas encore mort ?

Selon Exode 33:20, nul ne peut voir Dieu et vivre.

C'est pourquoi Jésus a été donné comme intermédiaire entre nous et Dieu.

Car voir Dieu, c'est comme regarder le Soleil sans protection.

S'en approcher est encore plus dangereux : non seulement la lumière est encore plus aveuglante, mais la chaleur devient insupportable.

S'approcher de Dieu, c'est s'approcher d'un amour si puissant, si inconditionnel, si merveilleux, que comparé à ce qu'on en savait, comparé à ce qu'on nous en dit, comparé à ce que nous sommes, le choc est insupportable et nous en mourons...

Avec Jésus, notre chair, notre Moi meurt, ce n'est plus le Moi qui vit, mais Christ qui vit en nous.

De plus, le monde meurt ("fin du monde"), nous n'y sommes plus sensibles, de même qu'à l'adversaire, qui ne trouve plus en nous de quoi nous séduire ou nous égarer.

A méditer...


L'expérience

L'expérience n'est pas ce qui arrive à l'homme, c'est ce que l'homme fait de ce qui lui arrive

Nous retrouvons cela tout au long de la Bible, de Joseph (Genèse) à Jésus (1), en passant par Job, Jonas, Paul, etc.

Contrairement à Adam, Joseph ne pécha pas.

Adam, en mangeant de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, décida que c'était à lui de catégoriser les événements en bien ou en mal (2). C'est cela pécher : viser à côté, manquer la cible, en disant "ceci est bien", "ceci est mal".

Joseph au contraire dit à ses frères repentants que leur projet, bien que "mal" pour des yeux humains, était le projet en "bien" de Dieu pour eux.

Il mangeait ainsi de l'Arbre de Vie.

Tout l'essentiel de la Bible est là : ce n'est pas ce qui m'arrive qui importe, mais ma réaction à cet événement.

La vraie question à se poser n'est pas "pourquoi cela m'arrive-t-il ?", mais "pour quoi cela se produit-il ?"

Pour quoi, en vue de quoi ?

Dans tous les cas, la réponse est "pour ton bien".

C'est cela, la vérité qui rend libre : quoi qu'il arrive, c'est le plan d'amour de Dieu qui prévaut.

C'est pourquoi le pardon (aux autres, à soi, voire à Dieu) est primordial, du moment que tout concourt à notre bien...

(1) L'épreuve est ce qui arriva à Jésus juste après son baptême, lorsque l'Esprit saint le conduisit au désert

(2) Adam, esprit de l'homme, écoute Ève, l'âme humaine, alors que la bonne attitude consiste, pour l'esprit de l'homme, à écouter l'Esprit de Dieu, puis pour l'âme humaine, à écouter l'esprit de l'homme

Lire aussi
La vraie racine du problème
Les 7 demandes du "Notre Père"


Pourquoi Jésus a-t-il choisi Judas comme disciple ?

Pour répondre à votre question sur le choix de Judas comme disciple par Jésus, nous devons examiner plusieurs aspects des Écritures et du contexte historique.

  1. La Souveraineté de Dieu :

    • Jésus, en tant que Fils de Dieu, connaissait le cœur de chaque homme. Dans Jean 6:70-71, il est écrit : "Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon. Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariot ; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze." (Jean 6:70-71). Cela montre que Jésus était conscient du rôle que Judas jouerait dans le plan divin.
  2. Accomplissement des Écritures :

    • Le choix de Judas et sa trahison étaient prophétisés dans l'Ancien Testament. Par exemple, dans le Psaume 41:10, il est écrit : "Celui-là même avec qui j'étais en paix, Qui mangeait mon pain, A levé le talon contre moi." (Psaume 41:10). Ce verset est souvent interprété comme une prophétie concernant la trahison de Judas.
    • Dans Jean 13:18, Jésus lui-même fait référence à cette prophétie : "Ce n'est pas de vous tous que je parle ; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Écriture s'accomplisse : Celui qui mange avec moi le pain A levé son talon contre moi." (Jean 13:18).
  3. Le Libre Arbitre :

    • Bien que Judas ait été choisi comme disciple, il avait encore le libre arbitre. Sa trahison n'était pas forcée mais était le résultat de ses propres choix. Dans Luc 22:3-4, il est écrit : "Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de leur livrer." (Luc 22:3-4). Cela montre que Judas a pris la décision de trahir Jésus.
  4. Leçon Spirituelle :

    • Le choix de Judas peut également servir de leçon pour les croyants. Il montre que même parmi ceux qui sont proches de Jésus, il est possible de tomber dans la tentation et de s'éloigner de Dieu. Cela rappelle aux croyants l'importance de rester vigilants et fidèles.
Cette réponse est celle de HelloBible

Voici la réponse de ChatGPT à la même question:

La question de pourquoi Jésus a choisi Judas Iscariot comme l'un de ses disciples est complexe et a été débattue par les théologiens, les historiens et les érudits bibliques depuis des siècles. Voici quelques perspectives sur cette question :

1. Libre arbitre et responsabilité

Jésus a donné à Judas, comme à tous ses disciples, le libre arbitre. Judas a choisi de trahir Jésus de son propre gré. Selon cette perspective, Jésus n'a pas choisi Judas pour le trahir, mais il connaissait la possibilité de cette trahison. Cela met en avant l'idée de la responsabilité individuelle et du libre arbitre dans les actions humaines.

2. Accomplissement des prophéties

Certaines prophéties de l'Ancien Testament, comme celles trouvées dans les Psaumes, semblent faire référence à la trahison de Jésus par un proche (voir Psaume 41:9). Dans cette perspective, Judas a joué un rôle nécessaire dans le plan divin pour accomplir ces prophéties, et Jésus, en tant que Messie, connaissait ce rôle.

3. Leçon spirituelle et morale

Le choix de Judas peut aussi être vu comme une leçon spirituelle pour les croyants. Judas représente l'idée que même parmi les plus proches de Jésus, il peut y avoir des faiblesses et des trahisons. Cela montre la nature complexe de la foi humaine et la nécessité de vigilance spirituelle.

4. Mission et diversité

Jésus a choisi des disciples avec des origines et des caractères variés pour montrer que son message était universel et s'adressait à tous, indépendamment de leurs faiblesses ou défauts. Judas, en tant que collecteur d'impôts, pourrait symboliser une partie de la société que Jésus voulait atteindre et transformer.

5. Mystère divin

Certaines interprétations théologiques soutiennent que les voies de Dieu sont souvent au-delà de la compréhension humaine. Le choix de Judas pourrait relever du mystère divin, avec des raisons que nous ne pouvons pleinement comprendre.

En résumé, le choix de Judas comme disciple par Jésus peut être interprété de multiples façons, combinant libre arbitre, accomplissement prophétique, leçons spirituelles, et mystère divin. Chacune de ces perspectives offre une vision différente de la complexité de ce choix et de son impact sur l'histoire du christianisme.


La sélection spirituelle en question

Début 2023, nous avons posé cette question à ChatGPT:
Y a-t-il sélection spirituelle ?

Nous venons de poser la même question à HelloBible (*).
Voici sa réponse:

Pour répondre à vos questions, examinons chaque verset et son contexte pour mieux comprendre ce qui est enseigné.

Actes 14:22

"Confirmant l'esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu" (Actes 14:22).

  • Contexte : Paul et Barnabas, après avoir prêché l'Évangile et établi des disciples, les encouragent à rester fermes dans leur foi malgré les persécutions.
  • Explication : Ce verset souligne que la vie chrétienne n'est pas exempte de difficultés. Les tribulations sont vues comme une partie intégrante du cheminement vers le Royaume de Dieu, mais elles ne sont pas une forme de sélection naturelle. Elles servent plutôt à raffermir la foi et la persévérance des croyants.

Matthieu 22:14

"Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus" (Matthieu 22:14).

  • Contexte : Ce verset conclut la parabole du festin de noces, où beaucoup sont invités mais peu sont choisis pour y participer.
  • Explication : L'accent est mis sur la réponse à l'appel de Dieu. Tous sont invités à faire partie du Royaume, mais seuls ceux qui répondent de manière appropriée à cet appel sont choisis. Cela ne signifie pas une sélection naturelle mais une réponse personnelle à l'appel divin.

Matthieu 24:13

"Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé" (Matthieu 24:13).

  • Contexte : Jésus parle des temps de la fin et des épreuves à venir.
  • Explication : La persévérance dans la foi est essentielle pour le salut. Ce verset encourage à rester ferme dans la foi malgré les épreuves. Ce n'est pas une question de force spirituelle, mais de fidélité et de constance.

Matthieu 11:12

"Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent" (Matthieu 11:12).

  • Contexte : Jésus parle de la manière dont le Royaume de Dieu est reçu depuis l'époque de Jean-Baptiste.
  • Explication : Le terme "violents" ici peut être interprété comme ceux qui sont déterminés et zélés dans leur quête du Royaume. Ce n'est pas une sélection des plus forts, mais une exhortation à être résolu et passionné dans la recherche du Royaume de Dieu.

Sélection et Jugement

  • Séparation des brebis et des boucs : "Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs" (Matthieu 25:32).

  • Gagner la course : "Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter" (1 Corinthiens 9:24).

  • Contexte : Ces passages parlent du jugement final et de la nécessité de vivre une vie fidèle et dévouée à Dieu.

  • Explication : Il ne s'agit pas de sélection naturelle mais d'une évaluation divine basée sur la foi et les œuvres. Le jugement final sépare ceux qui ont vécu selon la volonté de Dieu de ceux qui ne l'ont pas fait.

Conclusion

L'idée de "sélection" dans ces versets ne correspond pas à la sélection naturelle de Darwin. Il s'agit plutôt de la réponse à l'appel de Dieu, de la persévérance dans la foi et de la fidélité aux enseignements de Jésus. Le jugement final est basé sur des critères spirituels et moraux plutôt que sur une compétition ou une force spirituelle.


(*) 
"Le verset « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14:22) nous enseigne-t-il qu’il y aurait une sélection spirituelle (sur le modèle de la sélection naturelle de Darwin) ? De même pour « Il y a beaucoup d’appelé(e)s, mais peu d’élu(e)s » (Matthieu 22:14) et « Celui/celle qui restera ferme jusqu’au but, celui/celle-là sera sauvé(e) » (Matthieu 24:13).

Le verset « Le Royaume des cieux est forcé, et ce sont les violent(e)s qui s’en emparent » (Matthieu 11:12) signifie-t-il que ce sont les plus forts – spirituellement parlant – qui gagnent ?

N’avons-nous pas dans tous ces versets une allusion à une sélection, du style « l’un(e) sera pris(e), l’autre laissé(e) » ? N’est-il pas par ailleurs agendé un jugement/tri pour séparer les brebis des boucs ? N’est-ce pas récompenser les mieux adapté(e)s ?

Paul ne parle-t-il pas également de gagner la course ? Tout cela n’entre-t-il pas dans un processus de test/sélection ?"

Nous ne mesurons pas la réussite de ce site à sa popularité, mais à sa fidélité à Dieu. Sachant que seule une personne sur dix recherche vraiment la vérité, moins nous aurons de succès, plus nous serons certains d'être dans la vérité.

Louer pour toutes choses

Si quelqu'un prétendait vous indiquer le chemin le plus court et le plus sûr qui conduit au bonheur et à la perfection, il devrait vous conseiller, comme règle de vie, de remercier et de louer Dieu pour tout ce qui vous arrive. Car il est certain que, quelle que soit l'adversité rencontrée, vous la transformerez en bénédiction si vous louez et remerciez Dieu pour cette épreuve. (William Law)

Je remercie Dieu pour mon infirmité, car c'est au travers d'elle que j'ai trouvé mon Dieu, mon travail et moi-même. (Hélène Keller)

Heureux celui qui se soumet à la volonté de Dieu car le malheur ne l'atteint pas. Les hommes peuvent le traiter à leur guise... il ne s'en soucie pas, il sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Martin Luther)

Demandez à Dieu la grâce de voir sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que, parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis. (Charles H. Spurgeon)

En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard (1 Thessaloniciens 5:18)
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