Dans Le scandale de la grâce, nous avons vu que la Loi, telle que comprise par le vieil homme, refuse de laisser l'intendance à la grâce, qui est la "Loi" telle que comprise par l'Homme Nouveau.
Dans la parabole de Mat 18:23-35, nous voyons une personne être bénéficiaire de la grâce (v. 23-27). Cependant, cette personne, bien que sous la grâce, persiste à être sous la Loi quand il s'agit de ses propres intérêts - ceux de son vieil homme (v. 28-30).
Le vieil homme pousse parfois les chrétiens à rétrograder vers la Loi: c'est ce qu'on appelle les néo-judaïsants, qui comme les chrétiens à qui Paul s'adresse dans plusieurs de ses lettres, reviennent à la Loi, crucifiant à nouveau le Fils de Dieu, comme dit par ailleurs en Héb 6:6.
Alors, la grâce pousse la logique de la Loi jusqu'au bout, dans le but pédagogique de montrer ce qui se passe quand on rétrograde (v. 31-35): la Loi ne lâche rien, jusqu'à ce qu'on ait payé tout ce qu'on lui doit.
Alors, Loi ou grâce ?