Les livres "The secret of..." d'Andrew Murray sont disponibles en français.
Ils paraissent régulièrement
(au final il devrait y en avoir 12)
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Les livres "The secret of..." d'Andrew Murray sont disponibles en français.
Ils paraissent régulièrement
(au final il devrait y en avoir 12)
Question : Dans le livre "La religion crucifiée", François Vouga dit que Jésus n'a pas pris sur lui nos péchés. N'est-ce pas contraire à l'enseignement de la Bible ?
Réponse de l'IA Google :
L'affirmation de François Vouga, selon laquelle Jésus n'a pas pris sur lui nos péchés, est contraire à l'enseignement chrétien traditionnel et biblique. La doctrine de la mort expiatoire est au cœur de la foi chrétienne, affirmant que Jésus est mort volontairement à la place des humains pour les racheter du péché et de ses conséquences, ce qui est une croyance largement partagée par les églises.
Au printemps de ma 70ème année, un coup de colère salvateur m'a amené à dire Non à l'Église qui était la mienne depuis mon baptême. Non, décidément, ce n'était plus possible... Dans cette Église-là, j'étouffais...
Tout un été, j'ai pris le temps de la réflexion et de la prière et la décision s'est formée peu à peu d'elle-même, comme un fruit mûr qui tombe de la branche : devenir protestant !
Pourtant, le Concile de mes vingt ans avait vraiment représenté pour moi le « printemps de l'Église », en même temps que celui de ma foi chrétienne : oui, finalement, il devenait possible d'être chrétien au sein de l'Église romaine.
Mais les reculades de ces dernières décennies ont fini par avoir raison de mon espérance : je ne pouvais plus faire semblant d'être catholique. Je suis allé frapper à la porte d'une paroisse réformée... Une autre histoire commençait.
Je n'écris pas un livre contre qui que ce soit. Mon but n'est pas de détruire, de critiquer, de honnir. Ce qui m'importe aujourd'hui, ... c'est l'épanouissement de la foi que j'ai trouvé au sein du protestantisme !
Ce passage, à première vue, contient une contradiction.
Voici ce qu'en dit le commentaire de la TOB 2010 :
Le lien entre le principe du v. 22 et l'application des v. 23-25 est difficile à saisir. On a l'impression que l'application contredit le principe. En réalité, semble-t-il, le parler en langues est un signe pour les incroyants endurcis (v. 22-23) qu'il confirme dans leur endurcissement (v. 21 : ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur ; v. 23 : ne vous croiront-ils pas fous ?) ; tandis que le prophète est un signe pour ceux qui accèdent à la foi et qui passent du statut d'incroyant (v. 24) à celui de croyant (v. 22), en leur fournissant une raison de croire (v. 24). Le même mot apistos n'a donc pas le même sens au v. 22 (incrédule) et aux v. 23-24 (non encore croyant).
Et voici ce qu'en dit le commentaire de la Bible de Jérusalem 2000 :
Dans le style de la diatribe, Paul met dans la bouche d'un opposant imaginaire une conclusion tirée de la citation. Si la glossolalie est sans utilité dans l'Église (à la différence de la prophétie) elle doit avoir un but apologétique en servant de signe pour ceux de l'extérieur. Paul contredit alors cela aux vv. 23-24.
A vous de vous forger votre propre opinion...!
La lettre tue, l'esprit fait vivre (2 Cor 3:6)
C'est pourquoi la Bible doit être lue non littéralement, mais selon l'Esprit.
Le récit des 2 arbres dans le livre de la Genèse, par exemple, dont les conséquences sous-tendent tout le reste de la Bible, signifie entre autres que nous n'avons pas à décider de nous-même ce qui est bien ou mal dans les circonstances de la vie (arbre de la connaissance du bien et du mal), mais à vivre de Christ (arbre de Vie), donc Lui faire confiance que tout concourt à notre bien (Rom 8:28). L'important n'est pas ce qui nous arrive, mais comment on y réagit...
Le message de la Croix nous montre par ailleurs que le Père, en regardant Jésus en croix, nous voyait nous, et que maintenant, en nous voyant, il voit Jésus : voilà le vrai message de la Croix - sans cette signification spirituelle, ce message n'est pas complet et tourne à la religiosité...
Le message du livre de l'Apocalypse est également spirituel : il nous concerne nous, ici et maintenant, et sa bonne compréhension nous amène à ne plus craindre. Il est rempli de symboles afin de nous édifier. Sachons donc discerner. P.ex. le chiffre 666, dont il a été donné de multiples explications (que de pages écrites là-dessus...!) signifie simplement l'Homme (6) qui veut se faire Dieu (3), donc chacun de nous à tel moment de notre vie. La soi-disant "fin du monde" désigne le fait que nous ne soyons plus du monde, car le Royaume est en nous...
Il s'agit, en lisant les Écritures, d'y voir le vrai Dieu, le vrai Jésus, le vrai Esprit saint, et non pas ce que certaines dénominations, théologies et autres religiosités en ont fait!
NBS : ...culte conforme à la Parole (Logos)
S21 : ...culte raisonnable
Lequel préférez-vous ?
...mais... votre préférence est-elle un critère ?
"raisonnable" est-il comparable à "conforme à la Parole" (Logos), à savoir conforme à Celui qui est cité au tout début de la bonne nouvelle (l'évangile) de Jean ?
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Autre exemple : Jean 6:39
NBS : ...que je ne perde rien de TOUT CE qu'il m'a donné...
S21 : ...que je ne perde aucun de TOUS CEUX qu'il m'a donnés...
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Pour d'autres comparaisons NBS/S21, voir cet article
Vous cherchez un livre sur le "Notre Père" ?
Le Notre Père: Une théologie pour aujourd'hui, répondra à votre attente.
Le Notre Père est la prière la plus connue et la plus problématique : avec son origine biblique, elle est incontournable, mais elle suscite bien des questions et incompréhensions. Chaque demande génère son lot d'interrogations et il faut bien réfléchir à la réponse que l'on veut y donner, parce que c'est à chaque fois toute une théologie qui est en question. Ainsi, en étudiant, les unes après les autres, les demandes du Notre Père, on aborde presque tous les grands thèmes de la théologie, de la vie spirituelle et de la foi. On y est nécessairement confronté à la question de la nature et de l'efficacité de la prière, à celle de ce que l'on entend par "Dieu" , au problème du mal, à la question du pardon et de la grâce, et bien sûr, à celle du royaume de Dieu et du salut. A toutes ces questions, on peut donner des réponses qui sont adaptées à notre temps. Et c'est ainsi que l'étude du Notre Père permet de construire une théologie pour aujourd'hui.
Lire aussi Le "Notre Père"
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Vous voulez passer un bon été ? Alors lisez Philémon de Gaza médite l'Evangile de Jean.
Au gré de sa prière contemplative, l'auteur écoute en lui l'écho du récit évangélique, contemple Jésus, se laisse interpeler par l'incompréhension ou le manque de foi des disciples, comme s'il était lui-même avec eux sur les chemins de Galilée ou dans les cours du temple de Jérusalem.
Pour la première fois en français, et probablement pour la première fois publiée, la profonde et lumineuse méditation de l'Évangile de Jean par Philémon de Gaza, pourtant vieille de quinze siècles, rejoint le lecteur d'aujourd'hui dans sa marche de foi.
La bonne nouvelle proclamée par Jésus est que la vie est offerte à chacun. Pourtant la mort reste dramatiquement présente dans nos existences. C'est pourquoi, dans les évangiles, chaque fois que cette mort se fait menaçante, elle est dépassée et même vaincue par le Christ. Car l'homme n’est pas condamné à la mort, mais promis à la vie.
Le pasteur Louis Pernot étaye cette affirmation de foi par l'étude de six récits tirés des évangiles. Dans chacun d'entre eux, il montre qu'une force de résurrection venue de Dieu est à l'oeuvre. Comme avec ce fils prodigue dont le père dit : "mon fils était mort, il est revenu à la vie". La résurrection de Jésus au matin de Pâques ouvre la voie de notre propre résurrection, et cette résurrection n'est pas à attendre pour la fin des temps. Paul enseigne que, par la foi, nous sommes déjà passés de la mort à la vie avec le Christ.
La croix de Jésus n'est une bonne nouvelle que parce que désormais, elle est vide. Et nous sommes ressuscités avec lui.
Cet ouvrage propose une lecture de quatre récits de l'Ancien Testament dans lesquels les personnages sont confrontés à une crise manifeste. A sa manière, la Bible hébraïque raconte comment Jonas, Mefibosheth, Elie et les filles de Tselofhad vivent un moment charnière de leur existence, qui va les faire naître à une autre réalité et ainsi à eux-mêmes. Sur l'arrière-plan d'une analyse rigoureuse et au travers de l'approche symbolique de ces textes de l'Ancien Testament, Thérèse Glardon montre comment la Bible réussit à nous parler quand nous traversons nous-mêmes des moments critiques.
Après avoir replacé les textes dans leur contexte, l'auteure les laisse s'incarner dans les questionnements existentiels de tout un chacun. Comment émerger de la crise ? En travaillant sur soi à la recherche du sens de ce qui nous arrive – telle est l'une des clés que cet ouvrage nous propose une véritable spiritualité de la crise. Les personnages bibliques présentés, qui prennent maintenant chair devant nous, naissent à eux-mêmes en accueillant la naissance de Dieu en eux.
Ce lieu en nous que nous ne connaissons pas
Un "lieu en nous que nous ne connaissons pas" ? Pour beaucoup, ce serait là la définition de l'inconscient. Mais Marie Balmary n'est pas seulement psychanalyste : depuis des décennies, elle explore ce que la Bible nous dit de nous-mêmes. Jusqu'à présent, elle s'était surtout penchée sur les mythes du livre de la Genèse, se rapprochant d'ailleurs plus souvent des interprétations juives que de celles de sa tradition chrétienne. Plus tard, elle s'est mise à lire, toujours avec d'autres chercheurs, les évangiles – en traquant dans les traductions courantes les détournements moralisateurs dont elle pouvait constater, dans son cabinet, les redoutables effets.
Ces lectures sont pour la première fois rassemblées ici. Ce qui est recherché, c'est, au-delà du monde, l'ouverture au Royaume dont le dieu ne serait pas "le Tout-puissant", mais "notre Père". Pour entrer dans cette filiation, nous sommes enseignés, accompagnés par celui qui n'est ni idole, ni maître de perfection, ni modèle d'obéissance. Jésus, le "Fils", nous indique le chemin d'un nouvel engendrement qui nous sauve de tout savoir sur nous-mêmes et fait de nous, les uns pour les autres, des inconnus... et des frères.