Pendant qu'ils étaient en chemin, quelqu'un lui dit :
- Je te suivrai partout où tu iras.
Jésus lui dit :
- Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas où poser sa tête.
Il dit à un autre :
- Suis-moi.
Celui-ci répondit :
- Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père.
Il lui dit :
- Laisse les morts ensevelir leurs morts - toi, va-t'en annoncer le règne de Dieu.
Un autre dit :
- Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison.
Jésus lui dit :
- Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas bon pour le royaume de Dieu.
(Luc 9:57-62, NBS)
Supposez cette autre réponse de l'appelé :
- Seigneur, j'ai chez moi des livres de théologie, des dictionnaires bibliques et des sermons de grands prédicateurs. Laisse-moi aller les chercher, car sans la lumière que j'y ai trouvée, je saisirai mal la vérité et la profondeur de tes enseignements spirituels, je manquerai de puissance pour les prêcher...
Une telle demande n'est-elle pas encore plus insensée que celles ci-dessus ? Et pourtant, c'est ce que nous faisons de nos jours...
(D'après La puissance du Saint-Esprit, William Law, p.129)