Oui, il est possible de connaître en Christ une pleine victoire sur toute la puissance du péché et un plein repos ! C'est la Bible qui nous le dit !
En abordant ce sujet de la vraie vie chrétienne, cette vie qui est cachée avec Christ en Dieu, je suis pressée par tant de pensées que je ne sais pas par où commencer. Quelle est la chose la plus importante à dire ? Comment vais-je pouvoir inciter les gens à lire et à croire ? Ce sujet est si glorieux, et les paroles humaines si faibles !
Mais je me sens poussée à dire quelque chose. Ce secret doit être révélé ! Car il concerne la victoire qui nous permet de triompher du monde, la promesse de la délivrance de tous nos ennemis, l'objet de la prière ardente de tous les enfants de Dieu, objet qui semble pourtant si souvent leur échapper. Que Dieu me permette de le révéler, afin que tous les Chrétiens qui liront ce livre aient les yeux ouverts pour voir cette vérité, telle qu'elle est en Jésus, et puissent entrer en possession de cette glorieuse vie !
Car je suis convaincue que chaque Chrétien désire ardemment la victoire et le repos, et que presque tous ressentent instinctivement, parfois, qu'il s'agit de l'héritage qui leur revient de droit. Certains d'entre vous peuvent se rappeler le cri de triomphe qu'ils ont poussé au moment où ils ont connu le Seigneur Jésus, et où ils ont eu un premier aperçu de Sa puissance salvatrice ! Combien vous étiez sûrs de la victoire ! Combien il vous est apparu facile d'être plus que vainqueurs par Celui qui vous a aimés ! Sous la conduite d'un tel Capitaine, qui n'a jamais perdu une bataille, comment pouviez-vous imaginer la défaite ? Et pourtant, pour beaucoup d'entre vous, combien votre expérience concrète a été différente ! Les victoires que vous avez remportées ont été peu nombreuses et fugitives, les défaites nombreuses et désastreuses. Vous n'avez pas vécu comme vous pensiez qu'un enfant de Dieu devrait vivre. Vous avez certes compris clairement la vérité doctrinale, mais sans expérimenter la puissance de vie qui aurait dû l'accompagner. Vous vous êtes réjouis de connaître des vérités attestées par les Ecritures, sans pouvoir les expérimenter de manière vivante. Vous avez cru en Christ, vous avez témoigné de Christ, et vous L'avez servi, mais vous ne L'avez pas connu comme Celui qui est la Vie concrète de votre existence, comme Celui qui demeure en permanence en vous, et qui Se révèle en permanence à vous dans toute Sa beauté. Vous avez reconnu Jésus comme votre Sauveur et votre Maître, et vous avez tenté de Le servir en faisant avancer la cause de Son Royaume. Vous avez soigneusement étudié les Ecritures, et vous en avez retiré beaucoup de précieuses vérités, que vous vous êtes fidèlement efforcés de pratiquer.
Mais, malgré toutes vos connaissances et toutes vos activités au service du Seigneur, votre âme est secrètement affamée, et vous languissez sans cesse après ce pain et cette eau de la vie éternelle que l'Ecriture promet à tous les Chrétiens. Au plus profond de votre coeur, vous savez que votre expérience n'est pas conforme à l'Ecriture. Comme l'a dit un auteur chrétien, "votre religion n'est que le récit de ce que les premiers Chrétiens ont vécu et possédé". Votre âme s'est recroquevillée au-dedans de vous, jour après jour, année après année. Vos certitudes initiales de triomphe ont semblé s'évanouir peu à peu, et vous en êtes venus à avoir la conviction que le mieux que vous puissiez attendre de votre religion, c'était une suite ininterrompue d'échecs et de victoires. Vous chutez dans le péché, vous vous repentez, puis vous recommencez à chuter et à vous repentir à nouveau !
Mais n'est-ce que cela la vie chrétienne ? Est-ce cela que prévoyait le Seigneur Jésus, quand Il a offert Sa précieuse vie sur la croix, pour nous délivrer du cruel esclavage du péché ? Avait-Il prévu pour vous ce perpétuel combat et cette pénible conscience d'une suite de défaites et de découragements ? Craignait-Il qu'une continuelle victoire de notre part ait pu Le déshonorer et jeter l'opprobre sur Son Nom ? Quand vous lisez tout ce que la Bible dit concernant Son retour, et l'oeuvre qu'Il doit accomplir, est-ce que cela correspond à ce que vous avez vécu ? Ses promesses contenaient-elles secrètement quelque chose qui devait nous priver de leur total accomplissement ? Quand Il nous a "délivrés de tous nos ennemis," n'était-ce vrai que pour certains d'entre nous ? Quand "Il nous fait toujours triompher," cela ne veut-il pas dire en réalité "parfois" ? Quand "nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés," cela signifie-t-il en réalité que nous devions éprouver de constants échecs et de cuisantes défaites ?
Non, mille fois non ! Dieu est capable de nous sauver parfaitement, et Il veut le faire ! Sa promesse nous a été confirmée par serment : "Nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie" (Luc 1:74-75).
Il s'agit d'une oeuvre grandiose à accomplir, mais notre Libérateur est capable de l'accomplir ! Il est venu pour détruire toutes les oeuvres de l'ennemi ! Gardons-nous de croire, même une seconde, qu'Il ne veut pas, ou qu'Il n'est pas capable, d'accomplir ce qu'Il a voulu !
Avant tout, vous devez considérer une chose comme réglée : le Seigneur est capable de vous sauver pleinement, dès maintenant, dans cette vie, de la puissance et de la domination du péché, et de vous délivrer complètement de la main de tous vos ennemis. Si vous n'en êtes pas convaincu, sondez la Bible, et notez tout ce qu'elle dit concernant les raisons de Sa mort sur la croix. Vous serez étonné de découvrir à quel point ces raisons sont nombreuses. Partout et toujours, la Bible affirme quelle est l'oeuvre de Christ : nous délivrer de nos péchés, de notre servitude, de nos impuretés. Il n'est jamais suggéré que notre délivrance doive être partielle ou limitée. Et c'est pourtant d'une telle délivrance partielle dont l'Eglise essaye continuellement de se satisfaire !
Permettez-moi de vous donner quelques passages concernant ce sujet. Quand l'ange du Seigneur est apparu à Joseph dans un songe, il lui a annoncé la naissance d'un Sauveur, et lui a dit : "Tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés" (Matthieu 1:21).
Quand Zacharie fut rempli du Saint-Esprit, à la naissance de son fils, il prophétisa, et déclara que Dieu avait visité Son peuple, afin d'accomplir la promesse qu'Il lui avait faite. Et voici quelle était cette promesse : "De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie" (Luc 1:74-75).
Quand Pierre, au portique de Salomon, s'adressa aux Juifs remplis d'étonnement, il leur dit : "C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités" (Actes 3:26).
Quand Paul explique à l'Eglise d'Ephèse cette merveilleuse vérité, que Christ les avait tant aimés qu'Il S'était offert Lui-même en sacrifice pour eux, il ajoute : "afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible" (Ephésiens 5:26-27).
Paul, instruisant Tite, son fils dans leur foi commune, concernant la grâce de Dieu, lui écrit que l'objet de cette grâce est de nous enseigner "à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété". Il ajoute ensuite que Christ "s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres" (Tite 2:12-14).
Quand Pierre exhorte les Chrétiens auxquels il écrit de vivre une vie sainte, à l'exemple de Christ, il leur dit : "Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2:21-24).
Quand Paul montre aux Ephésiens le contraste entre la vraie marche chrétienne et le comportement des païens, il leur dit : "Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité" (Ephésiens 4:20-24).
Enfin, dans Romains 6, quand Paul régle définitivement la question de la victoire sur le péché, montrant aux Romains combien il était impensable de pouvoir continuer à pécher, une fois que nous sommes pleinement entrés dans le salut en Jésus, il souligne le fait accompli de leur mort et de leur résurrection avec Christ, comme un argument définitif établissant notre délivrance pratique du péché. Il leur écrit : "Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché" (Romains 6:1-7).
Chers Chrétiens, voulez-vous recevoir le témoignage de l'Ecriture dans ce domaine ? Les questions qui troublaient l'Eglise, à l'époque de Paul, sont toujours les mêmes qui la troublent aujourd'hui : "Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?" ou encore : "Anéantissons-nous donc la loi par la foi ?" (Romains 3:31). Ne voulons-nous pas, comme Paul, nous exclamer : "Loin de là !" et répéter son affirmation triomphale : "Au contraire, nous confirmons la loi !" ou encore : "Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit" (Romains 8:3-4) ?
Pouvons-nous supposer un seul instant que le Dieu Saint, qui hait le péché dans la vie du pécheur, puisse accepter de le tolérer dans la vie du Chrétien ? Aurait-Il conçu le plan du salut de manière à interdire, à ceux qui ont été délivrés de la culpabilité du péché, de pouvoir être délivrés de sa puissance ?
Comme l'a si bien dit le Dr Chalmers, "le péché est un scandale qui doit être ôté de cette grande Maison spirituelle qui fait la joie du Seigneur… Est-il possible que ce péché, si haïssable à Dieu, au point qu'Il a condamné à mort tout ce qui avait été souillé par lui, puisse être toléré dans la vie de ceux qui étaient auparavant poursuivis par la justice divine ? Dieu peut-Il à présent admettre, protéger et tolérer le péché ? Maintenant que notre jugement a été ôté, pensez-vous qu'il soit possible que notre Dieu immuable ait abandonné Sa haine du péché ? Pourrait-Il laisser l'homme racheté se livrer à présent à ce même péché qui avait causé sa ruine ? Ce même Dieu, qui a aimé la justice, et haï l'iniquité, il y a six mille ans, n'éprouve-t-Il pas aujourd'hui le même amour pour la justice, et la même haine pour l'iniquité ? Aujourd'hui, je peux respirer l'air pur du Ciel et de l'amour de Dieu, et je peux marcher devant Dieu dans la paix et la grâce. Dois-je m'efforcer à nouveau de réaliser l'alliance incompatible de deux principes aussi opposés que l'approbation de Dieu et la persévérance dans le péché ? Ayant échappé à une catastrophe aussi horrible, comment pourrions-nous persévérer dans ce qui nous a précipités dans une telle catastrophe ? La croix de Christ, en éloignant de nous la malédiction du péché, a aussi, par la même occasion, éloigné de nous la puissance et l'amour du péché".
Non seulement le Dr Chalmers, mais aussi tous les saints hommes de Dieu de sa génération et de la nôtre, comme de toutes les générations précédentes, ont toujours affirmé que la rédemption accomplie pour nous par notre Seigneur Jésus-Christ, sur la croix du Calvaire, nous avait rachetés non seulement de la culpabilité du péché, mais aussi de sa puissance, et que le Seigneur était capable de sauver parfaitement tous ceux qui s'approchent de Dieu par Lui.
Un saint du 17e siècle a dit :
"Il n'y a rien d'aussi opposé à Dieu que le péché. Dieu ne souffrira pas que le péché règne toujours sur l'homme, Son chef-d'oeuvre. Quand nous considérons l'infinie puissance de Dieu pour détruire tout ce qui Lui est contraire, qui peut croire que le diable vaincra toujours ? Je crois qu'il est contradictoire, et même nocif pour la vraie foi, que ceux qui se disent Chrétiens croient que Christ, qui a reçu tout pouvoir dans le Ciel et sur la Terre, supportera toujours que le diable et le péché y exercent leur domination.
"Vous dites qu'aucun homme, malgré toute la puissance dont il dispose, ne peut se racheter lui-même, et que personne ne peut vivre sans pécher. Nous sommes d'accord avec cela. Mais si l'on vient nous dire que lorsque Dieu, par Sa puissance, vient à notre aide pour nous racheter du péché et nous en délivrer complètement, cela n'est pas possible, alors nous ne pouvons pas accepter cette doctrine. Et j'espère que vous aussi ne l'accepterez pas.
"M'approuveriez-vous, si je vous disais que le diable réussit à empêcher Dieu de manifester Sa puissance, quand Il vient nous racheter complètement du péché ? Ou qu'il est impossible à Dieu de la faire, parce que cela ne plaît pas au diable ? Ou encore qu'il est impossible que nous puissions être complètement délivrés de la puissance du péché, parce que le diable a tellement de puissance que Dieu ne peut pas l'expulser de notre vie ? C'est une doctrine lamentable, et pourtant, n'est-elle pas souvent prêchée ? Elle affirme clairement que, malgré toute la puissance divine, le diable a tellement enraciné profondément le péché dans la nature humaine, que Dieu ne peut pas parvenir à Ses fins. L'homme n'a-t-il pas été créé par Dieu ? Le Seigneur ne peut-Il pas le re-créer et chasser le péché de sa vie ? Certes, le péché est profondément enraciné dans la nature humaine. Mais cela n'a pas empêché Jésus-Christ de pénétrer profondément jusqu'à la racine de la nature humaine, car Il a reçu la puissance de détruire le diable et toutes ses oeuvres, et de racheter l'homme, pour lui donner Sa justice et Sa sainteté. Sinon, ce serait un mensonge d'affirmer "qu'Il est capable de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à Dieu par Lui". Nous pouvons jeter la Bible, si nous disons qu'il est impossible à Dieu de nous délivrer complètement du péché !
"Nous savons que des Chrétiens sont retenus en captivité, et nous sommes prêts à donner de l'argent pour les racheter de la captivité. Mais nous ne serions pas prêts à verser cet argent s'ils devaient rester dans leurs chaînes ! Ne serait-ce pas la plus grande des escroqueries, si nous devions verser un si grand prix pour leur rachat, mais sans qu'ils soient libérés de leurs chaînes ? Et jusqu'à quand ? Jusqu'à leur dernier souffle de vie !
"Nous venons de parler de la libération des corps. Mais je parle maintenant de la libération des âmes. Christ doit être ma rançon, et doit me libérer de ma captivité ! Suis-je encore prisonnier de quelque chose ? Oui, en vérité, Christ a dit que celui qui commet le péché est esclave du péché. Si tu as péché, tu es un esclave, un captif qui doit être racheté de sa captivité. Qui payera le prix de mon rachat ? Je suis pauvre. Je ne possède rien. Je ne peux pas me racheter moi-même. Qui payera le prix pour moi ? Mais Quelqu'un a déjà payé le prix pour moi ! Merveilleux ! Voilà une bonne nouvelle ! Je peux maintenant espérer sortir de ma captivité ! Quel est Son Nom ? Est-Il appelé le Rédempteur ? Je peux donc espérer bénéficier de tous les avantages de ma rédemption, et être entièrement libéré de ma captivité ! Non ? Certains me disent que je dois rester esclave du péché aussi longtemps que je vivrai ? Quoi donc ? Ne devons-nous donc jamais être délivrés ? Dois-je toujours garder ce coeur tordu et pervers ? Dois-je devenir Chrétien, sans jamais avoir la foi qui me permette d'atteindre la sanctification et une vie sainte ? Est-il donc impossible d'obtenir une complète victoire sur le péché ? Doit-il régner sur moi aussi longtemps que je vivrai ? Quel Rédempteur est-Il donc, et quel avantage dois-je retirer dans cette vie de ma rédemption ?"
Nous pourrions citer d'autres extraits similaires écrits par de nombreux auteurs. Nous verrions que cette doctrine de la victoire complète sur le péché n'est nullement nouvelle dans l'Eglise. Mais elle a été très souvent perdue de vue par notre génération actuelle de Chrétiens. Pourtant, c'est toujours la même antique doctrine, qui a rempli de chants de triomphe la vie quotidienne de nombreux saints de Dieu tout au long des siècles ! Et elle est toujours proclamée aujourd'hui, pour la plus grande joie des âmes fatiguées qui ploient sous le fardeau !
Ne la rejetez donc pas, cher lecteur, tant que vous n'aurez pas sondé profondément les Ecritures, dans la prière, pour voir si ces choses sont bien vraies. Demandez à Dieu d'ouvrir votre intelligence spirituelle, par Son Esprit, "pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force" (Ephésiens 1:18-19).
Quand vous aurez commencé à avoir un petit aperçu de cette puissance, apprenez ensuite à détourner votre regard de votre propre faiblesse, remettez votre situation entre Ses mains, et faites-Lui confiance pour vous délivrer !
Dans les Psaumes, il est écrit, à, propos de la création de l'homme par Dieu : "Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds" (Psaume 8:6). Cette parole a été accomplie en 2 Corinthiens 2, où l'apôtre Paul s'écrie : "Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ !" Si l'inventeur d'une machine déclare qu'il l'a conçue pour accomplir une certaine tâche, et que cette machine s'avère incapable ensuite d'accomplir cette tâche, nous dirions que cet inventeur est un escroc.
Nous ne devons donc certainement pas croire que la créature que Dieu a faite soit incapable d'accomplir ce pourquoi elle a été créée ! Surtout lorsque les Ecritures sont remplies d'affirmations qui nous prouvent que Christ nous a rendus capables de l'accomplir !
La seule chose qui puisse bloquer cette créature, c'est quand elle ne parvient pas à travailler en harmonie avec les plans du Créateur. Dès que cette harmonie est rétablie, Dieu peut alors travailler. Christ est venu pour accomplir devant Dieu une expiation en faveur de l'homme, afin que Dieu puisse travailler en l'homme, pour produire en lui le vouloir et le faire, selon le bon plaisir de Sa volonté. Par conséquent, nous pouvons prendre courage ! Car cette oeuvre que Christ a entreprise, Il est parfaitement désireux et capable de l'accomplir !
Marchons donc dans les traces de la foi de notre père Abraham, qui, "ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir" (Romains 4:20-21).
(Hannah W. Smith dans Le secret du chrétien pour une vie heureuse)
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Louer pour toutes choses
Si quelqu'un prétendait vous indiquer le chemin le plus court et le plus sûr qui conduit au bonheur et à la perfection, il devrait vous conseiller, comme règle de vie, de remercier et de louer Dieu pour tout ce qui vous arrive. Car il est certain que, quelle que soit l'adversité rencontrée, vous la transformerez en bénédiction si vous louez et remerciez Dieu pour cette épreuve. (William Law)
Je remercie Dieu pour mon infirmité, car c'est au travers d'elle que j'ai trouvé mon Dieu, mon travail et moi-même. (Hélène Keller)
Heureux celui qui se soumet à la volonté de Dieu car le malheur ne l'atteint pas. Les hommes peuvent le traiter à leur guise... il ne s'en soucie pas, il sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Martin Luther)
Demandez à Dieu la grâce de voir sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que, parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis. (Charles H. Spurgeon)
En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard (1 Thessaloniciens 5:18)
Je remercie Dieu pour mon infirmité, car c'est au travers d'elle que j'ai trouvé mon Dieu, mon travail et moi-même. (Hélène Keller)
Heureux celui qui se soumet à la volonté de Dieu car le malheur ne l'atteint pas. Les hommes peuvent le traiter à leur guise... il ne s'en soucie pas, il sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Martin Luther)
Demandez à Dieu la grâce de voir sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que, parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis. (Charles H. Spurgeon)
En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard (1 Thessaloniciens 5:18)
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