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Attention aux raisonnements piégés!

"Si les textes devaient relever de la mythologie, si Adam, le déluge et la tour de Babel ne sont pas des personnages et des éléments historiques … alors Jésus-Christ n'est pas un personnage historique non plus !" (source) : là on est en plein dans le paradoxe du tiers exclu, qui est une manière de prendre le lecteur au piège...!

Origène dit : "Quel est l'homme de sens qui croira jamais que, le premier, le second et le troisième jours, le soir et le matin purent avoir lieu sans soleil, sans lune et sans étoiles, et que le jour, qui est nommé le premier, ait pu se produire lorsque le ciel n'était pas encore ? Qui serait assez stupide pour s'imaginer que Dieu a planté, à la manière d'un agriculteur, un jardin à Eden, dans un certain pays de l'Orient, et qu'il a placé là un arbre de vie tombant sous le sens, tel que celui qui en goûterait avec les dents du corps recevrait la vie ? À quoi bon en dire davantage lorsque chacun, s'il n'est dénué de sens, peut facilement relever une multitude de choses semblables que l'Écriture raconte comme si elles étaient réellement arrivées et qui, à les prendre textuellement, n'ont guère eu de réalité."

Paul dit en substance : "ces choses ont été écrites pour notre instruction... c'est spirituellement qu'on les comprend".

Jésus parlait en paraboles : il n'a jamais prétendu que les personnages de ses paraboles existaient vraiment.

Lorsque Dieu dit : "que la lumière soit!", notre esprit s'éclaire, les coins sombres sont révélés, les parties infectées de notre âme sont purifiées... c'est la conversion/metanoia. À la metanoia, la différence entre lumière et obscurité est manifest(é)e. etc.


Conclusion : méfiez-vous du piège du tiers exclu...