Pages supplémentaires

La Bible : 3 histoires vraies


Le vent souffle où il veut

Sur la place du marché d'une ville du Chili, un chrétien distribue des évangiles aux passants. L'un d'eux prend le livre offert, le feuillette et en déchire avec rage toutes les pages. Le vent les emporte vers l'étalage d'une marchande de bonbons, contente de trouver à si bon compte du papier d'emballage.

Un client s'approche, achète quelques bonbons et se trouve très surpris de constater que ceux-ci sont enveloppés dans une feuille imprimée. Il lit le texte avec un tel intérêt qu'il revient vers la marchande pour acheter tous les bonbons ainsi enveloppés. Il classe les feuilles et reconstitue presque tout l'évangile de Jean.

Le dernier feuillet mentionne une adresse où l'on peut se procurer une Bible. Il la commande aussitôt. La lecture du saint Livre lui apprend ce qu'il ignorait: Jésus Christ est venu sur la terre pour réconcilier les hommes avec Dieu. Il comprend bientôt que cette œuvre est aussi pour lui, et la paix et la joie remplissent son cœur.

Aujourd'hui, il consacre une partie de son temps à distribuer des évangiles et à annoncer dans son pays, le Chili, la bonne nouvelle du salut par Jésus Christ.

Les moyens qu'emploie Dieu sont extraordinaires: un chrétien qui répand l'évangile, un incroyant qui le déchire, une commerçante qui ne l'apprécie guère et puis un homme que Dieu appelle à son service.


La Bible cachée

Dans les années 1800, pour aller d’Italie en Suisse vous deviez franchir le col du Saint-Gothard à pieds, ce qui prenait beaucoup de temps. Et souvent les voyageurs se déplaçaient en groupe. C’est ainsi que quelques maçons de la région de Lugano se mirent en route pour la Suisse centrale, où ils savaient qu’ils gagneraient plus d’argent. Parmi eux se trouvait un jeune homme, Antonio. En cours de route une dame âgée lui parla du Seigneur Jésus, mais il ne voulait rien entendre, mais elle lui offrit une bible joliment reliée. Il l’accepta mais se garda bien de la lire…

Arrivé à Glaris en Suisse, Antonio travailla à la construction d’une maison, et devant un trou de mur, il eut une idée de génie, y mettre la bible et bien boucher le trou…. Ce qu’il fit en disant : «Regardez bien, un peu de mortier par-dessus, et maintenant nous allons voir si le diable saura la dénicher.» La saison terminée il rentra au pays. Mais le 10 mai 1867 un violent incendie dévasta Glaris, 490 immeubles furent anéantis. La ville était en ruine, mais on voulut la reconstruire.

Venant du nord de l’Italie, "Jean" fut chargé d’examiner une maison encore neuve, avec juste quelques travaux à refaire, et avec son marteau il frappait un mur… Soudain un morceau de mortier se détacha et, à sa grande surprise, il trouva un livre qui y avait été emmuré. Il le sortit. Une Bible !... Il trouva cela très étrange… Le résultat c’est qu’il se mit à la lire, il ne comprenait pas tout, mais dans les évangiles et les psaumes, il apprit à prier. Dieu lui vint en aide, il ne tarda pas à comprendre qu’il était pécheur, mais que Dieu l’aimait, et que par la foi en Jésus il pouvait avoir l’assurance du pardon de ses péchés.

De retour en Italie, à ses moments de libre, il partait avec une valise, une table et des bibles qu’il vendait sur les foires et les marchés. Et vous avez déjà compris qui passe devant lui ? Notre fameux Antonio… qui après un court discours lui dit: j’en ai pas besoin d’une, il me suffit d’aller à Glaris là-bas j’en possède une, cachée dans un mur. Je serai curieux de savoir si le diable a pu l’en faire sortir.

Jean regarda le jeune homme avec sérieux, il avait tout de suite compris ce qu’il en était: soyez prudent jeune homme, c’est facile de se moquer. Mais que diriez-vous si je vous montrais cette bible ? Tu ne m’auras pas, répondit Antonio. Je la reconnaîtrai tout de suite… Et je le répète, même le diable ne la dénichera pas…

Jean sortit la bible et lui demanda, la reconnaissez-vous ? Antonio resta muet en voyant sa bible endommagée.

Regardez-la bien. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le diable qui l’a trouvée: c’est Dieu. Il l’a fait pour vous prouver qu’il est un Dieu vivant. Il veut vous sauver vous aussi.

Alors toute la haine d’Antonio contre Dieu éclata d’un seul coup: il cria à ses camarades "venez les amis ! qu’est-ce que ce type fait avec ses bibles", et en un instant toutes les bibles de Jean furent détruites et lui-même reçut des coups, puis Antonio et ses amis disparurent.

Un peu plus tard, un jour qu’Antonio avait un peu trop bu, il tomba d’un échafaudage, grièvement blessé. Il fut transporté à l’hôpital. Jean l’apprit bientôt, et alla le visiter. Le cœur d’Antonio semblait de pierre, et pourtant le jeune homme était saisi par l’amour que Jean lui témoignait. Chaque semaine il venait le voir. Puis un peu par ennui puis par intérêt, Antonio se mit à lire la Bible. Une fois il tomba sur ce verset d’Hébreux 12:5: « Mon fils ne méprise pas la discipline du Seigneur ». Il le prit pour lui, il reconnut son état et sa culpabilité et confessa ses péchés à Dieu…. Il apprit aussi à croire avec une entière confiance à l’œuvre parfaitement accomplie à la croix. Son âme était guérie, mais sa hanche resta paralysée.

Plus tard il épousa la fille de Jean son ami qui devint son beau-père.
(Histoire écrite dans le journal Suisse L’Appel du Maître, Mai-juin 1975)


Mary Jones (1784-1872)

Mary Jones naquit dans une humble famille de tisserands du Pays de Galles. Ayant appris à lire au prix de mille privations, elle n’eut plus qu’un désir : posséder une Bible. Pendant des années elle économisa sou par sou l’argent qu’elle gagnait en faisant des commissions. Souvent, son père dut puiser dans sa tirelire pour payer les médicaments dont sa mère gravement malade avait besoin. Alors Mary recommençait avec un nouveau courage, tant et si bien qu’elle rassembla la somme nécessaire à l’achat d’une Bible.

Elle se mit alors en route, faisant 40 km à pied pour essayer d’obtenir un exemplaire de ce livre. Mais arrivée à destination il n’y avait pas de Bible. Devant son désespoir, un pasteur s’apitoya et lui offrit la sienne. Puis il se rendit à Londres et conta ce récit à un groupe de serviteurs de Dieu : « Nous devons trouver le moyen d’imprimer la Bible pour le peuple pauvre ». L’idée était née.

Deux ans plus tard, en 1804, la Société Biblique Britannique était fondée. Elle ouvrit la voie à de nombreux mouvements spirituels consacrés à l’impression et à la propagation de la Parole écrite de Dieu. Depuis cette date historique de 1804, les Saintes Ecritures se sont répandues beaucoup plus largement dans le monde.

On estime que depuis leur création, les sociétés bibliques ont diffusé plus d’un milliard de Bibles complètes. 


Lire aussi : La Bible : 3 nouvelles histoires vraies