Va vers la fourmi, ô paresseux,
regarde, et imite ses voies,
et deviens plus sage qu'elle.
Car, alors qu'elle n'a pas de champ,
ni personne qui la contraigne,
aucune soumission à un maître,
elle prépare l'été sa nourriture,
et en fait d'abondantes provisions
au temps de la moisson.
Ou bien encore va voir l'abeille,
et apprends comme elle est industrieuse,
et combien son travail est digne de notre respect.
Car les rois et les particuliers usent,
pour leur santé, des fruits de son labeur,
elle est glorieuse et désirée de tous,
et, si chétive qu'elle soit, on la distingue,
parce qu'elle honore la sagesse.
(trad. Septante)