En Luc 4:18-19, il est question de:
- annoncer la bonne nouvelle aux pauvres
- proclamer aux captifs la délivrance
- proclamer aux aveugles le retour à la vue
- renvoyer libres les opprimés
Le sens immédiat de ce texte est évident.
Voyons ce qu'une approche moins terre-à-terre peut nous apprendre
Les pauvres en savoir, en connaissances, en tout ce qui touche au domaine de l'âme, ce sont ceux qui ont besoin d'un enseignement solide, d'être entourés, protégés, de manière à ce que les loups ravisseurs ne puissent pas en faire leurs victimes.
Les captifs sont ceux qui sont enfermés dans des modes de pensée qui les poussent au déni, otages d'enseignements partiels ou carrément faux, prisonniers de leurs émotions, bloqués dans leur volonté, dépendants de l'opinion des autres, etc.
Les aveugles sont ceux qui ne voient que ce qu'ils veulent bien voir, ne croient que ce qu'ils croient voir, ferment les yeux sur la réalité pour vivre dans leur petit monde fabriqué sur mesure, etc.
Les opprimés sont ceux qui subissent des pressions de la part de ceux qui prétendent les guider, qui sont paralysés dans leur libre arbitre, incapables de décider par eux-mêmes, etc.
Voyons à présent ce qu'une approche spirituelle peut nous révéler
Les pauvres (en esprit), ou mendiants (d'Esprit), ce sont ceux qui ressentent profondément leur besoin de la bonne nouvelle du Salut, qui crient à Dieu pour recevoir Son Esprit en eux. De pauvres en esprit, ils deviennent riches en Esprit.
Les captifs sont ceux qui sont enfermés dans une vision monolithique des réalités spirituelles, qui se contentent d'un savoir académique, théologique en ce qui concerne ces réalités spirituelles, qui ne réclament pas ou ne mettent pas en oeuvre les dons de l'Esprit accordés par Dieu, etc.
Les aveugles sont ceux qui refusent de voir avec les yeux de l'Esprit, ferment leur entendement à la Lumière, leur coeur à l'amour, refusent la foi qui déplace les montagnes, etc.
Les opprimés sont ceux qui ne sont pas libérés des chaînes spirituelles de l'ennemi, qui sont tiraillés entre le monde séduisant mais obscur de l'ennemi et le monde lumineux de la vérité qui libère, etc.