En arithmétique, deux nombres sont dits amicaux si chacun des deux nombres est égal à la somme des diviseurs de l'autre. Le Saint-Esprit, qui a inspiré la Bible, a utilisé cette propriété dans le livre de la Genèse (Genèse 32:14-15) : Jacob a donné deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes à son frère aîné Ésaü quand il commença à craindre que ce dernier le tue parce que 220 est un nombre amical.
En effet, nous avons 2 fois 220 (deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers) : 2 désigne le témoignage (il faut 2 témoins pour établir un fait), et 220 est le premier nombre amical (*) - Jacob témoigne de son amitié à son frère.
Il y a un reste de 110 (trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes) : l'amitié doit être réciproque, et Jacob tend la main à son frère (110, moitié de 220, premier pas de l'amitié) qui tendra ensuite la sienne (réciprocité, 2ème pas de l'amitié).
Il n'est pas anodin qu'entre le geste de Jacob et sa réconciliation avec son frère se déroule la scène du combat de Jacob avec l'ange : il y a toujours combat spirituel lorsqu'on décide de se réconcilier avec son ennemi.
(*) 220 et 284 sont 2 nombres amicaux (220 est la somme des diviseurs de 284, qui est la somme des diviseurs de 220). Les diviseurs sont des nombres entiers : pas de déchirement, de fractionnement, comme dans la véritable amitié.