Jean-Marie Pelt s'emploie à récuser la fameuse " loi de la jungle " qui, dans une nature réputée " cruelle ", serait le seul moteur de l'évolution.
Il montre qu'il existe une raison du plus faible : tout au long de l'histoire de la vie sur terre, des premières bactéries jusqu'à l'homme, là où les plus gros et les plus forts n'ont pas su résister aux grands cataclysmes et aux changements climatiques, ce sont souvent les créatures les plus humbles qui ont survécu.
C'est aussi parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose.
C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les " tueurs " de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le " toujours plus ", est promise aux mêmes cataclysmes, financiers ou nucléaires, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles.
Dans cet ouvrage fourmillant d'anecdotes puisées au cœur du monde végétal et animal, Jean-Marie Pelt s'en donne à cœur joie pour nous raconter l'extraordinaire énergie des petits, réputés faibles...
La raison du plus faible
Jean-Marie Pelt