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La femme dans l'Eglise

Pour aborder ce thème, il faut d'abord avoir l'esprit clair en ce qui concerne les mots que nous utilisons.
Tout d'abord, qu'est-ce que l'Eglise ? Dans la Bible, il n'y a pas de dénominations (qui sont une invention humaine), mais l'Eglise, ensemble de ceux qui ont répondu à l'appel de Dieu (*), qui se sont ouverts au renouveau de leur pensée (metanoia) par l'Esprit, ont volontairement soumis leur volonté à Dieu et confié au Christ la stabilisation de leurs émotions. (*) Eglise signifie littéralement "appelé hors de", hors des systèmes du monde, hors du périmètre délimité par la chaîne qui entrave le satan, hors de l'univers régi par la chair.

Ensuite, qu'est-ce que la femme, qu'est-ce que l'homme ?
Dans les paraboles, allégories et métaphores de la Bible, l'homme représente l'esprit (Adam) et la femme représente l'âme (Eve). L'histoire d'Eve et Adam montre clairement que l'âme (pensées, émotions, volonté), si elle n'est pas soumise à l'esprit (conscience, intuition, relation avec Dieu), va gouverner notre être, nous amèner à décider de nous-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal (le fameux arbre du début du livre de la Genèse) plutôt qu'à vivre de l'Arbre de Vie (Christ).

Tout étant créé selon des schémas parallèles qui se complètent, on comprendra que puisque l'âme ne sera en plénitude que si elle agit en étroite relation avec l'esprit (lui-même en étroite relation avec l'Esprit de Dieu), de même la femme ne sera en plénitude que si elle vit en étroite relation avec l'homme dans l'écoute, et que l'homme ne sera en plénitude que si il vit en étroite relation avec la femme et l'aime inconditionnellement. C'est pourquoi Paul demande que la femme soit soumise à l'homme, et que l'homme aime la femme: ce qui se passe à l'intérieur de l'être humain est ainsi reflété dans le monde matériel, et réciproquement ce que l'on voit dans le monde matériel est un signe de ce qui se passe dans le monde intérieur de l'être humain.

Parvenus à ce stade de notre étude, nous allons devoir casser les préjugés et mauvaises compréhensions du "femmes soumises aux hommes" et "hommes aimant leur femme":
Si Paul fait cette demande, c'est parce que la femme aime naturellement l'homme, mais que la réciproque n'est pas toujours vraie, et que l'homme est naturellement soumis à la femme, mais que la réciproque n'est pas toujours vraie.
De même, dans notre monde intérieur, l'âme aime naturellement ce qui est spirituel, mais ne va pas forcément se soumettre à l'esprit, et l'esprit se soumet naturellement à l'âme (Adam suit Eve), mais ne l'aime pas forcément ("c'est Eve qui m'a tenté"). Méditez cela, et vous découvrirez de grandes vérités.

Autre mot à bien comprendre, puisque nous l'avons déjà cité plusieurs fois: la soumission. Etre soumis, c'est avant tout écouter pour comprendre. On ne peut suivre les conseils d'une personne si on ne l'a pas écoutée puis entendue, comprise. Ensuite, on adhérera ou non à ce qui a été compris. Si la personne en question est soumise à l'Esprit de Dieu, on adhérera. Par contre, et c'est là qu'il faut du discernement, on ne peut adhérer à ce qui est contraire à l'Esprit de Dieu. Etre soumis, oui, à condition que l'être en question soit lui-même soumis à Dieu, au Dieu d'amour de la Bible.

Autre mot à bien définir, car mal compris: la piété. Dans certaines mentalités, on associe souvent la femme à la piété. La piété, c'est l'accueil de Dieu, de ce qu'Il est, de ce qu'Il enseigne, de ce qu'Il fait pour nous. Et ce n'est pas une exclusivité féminine, comme on vient de le voir plus haut: l'homme est bien entendu aussi concerné par l'accueil de Dieu.

Vous me direz: tout cela est bien joli, mais du temps de Paul la femme était inférieure à l'homme. La preuve, entre beaucoup d'autres, est que le montant du rachat d'un esclave femme, était plus bas que celui d'un esclave homme. Là aussi, il va falloir casser les préjugés et compréhensions faussées, du fait que la Bible enseigne des réalités spirituelles:
Si l'esclave femme coûte moins cher à racheter, c'est simplement parce que la femme pèche moins que l'homme, dont le prix de rachat est plus élevé du fait du poids plus grand de son péché.
Dans notre monde intérieur, l'esprit est plus pécheur que l'âme, car sa responsabilité est plus grande, du fait qu'il doit se soumettre à l'esprit de Dieu. Encore un sujet à méditer, qui vous ouvrira les portes de la sagesse.

Bon, direz-vous, mais revenons 2000 ans en arrière: dans les Actes, par exemple, l'homme joue un plus grand rôle que la femme. Très bien. Enlevons donc la femme du livre des Actes, et tout s'effondre... Dans la foulée, enlevons la femme des évangiles: il ne reste plus rien. C'est comme si on disait: dans la rue, on ne voit que l'extérieur des être humains, donc leur intérieur n'a aucun rôle à jouer dans la société. OK, enlevons le coeur, les reins et le foie des passants, et regardons ce qui se passe...

Dans la Bible, Ancien Testament compris, la femme joue un rôle majeur, qu'il s'agisse des femmes d'Abraham, Isaac et Jacob, de Ruth, Esther, etc., et dans le NT comme déjà dit, sans oublier les prophétesses, et celles qui hébergeaient des Eglises de maison, etc. Lisez avec des yeux décillés!

Alors, me direz-vous, la femme peut être pasteure, enseigner. Mais Paul ne demande-t-il pas aux femmes de se taire ? Discernement, discernement... prenons en compte le contexte: les femmes travaillaient ensemble au village, et parlaient beaucoup entre elles, ce qui est parfaitement légitime. Mais elles avaient tendance à le faire aussi en assemblée, et cela perturbait les réunions. Paul demande simplement que les choses se fassent dans le calme, dans l'ordre. Elles n'enseignaient pas non plus, tout simplement parce que les femmes n'étudiaient pas. Mais si elles étaient enseignées directement de Dieu, elles prophétisaient, ce qui est aussi un enseignement.

Et les femmes pasteur ? (1) Eh bien, continuons avec notre définition des mots de la Bible. Le pasteur, c'est celui qui s'occupe du troupeau. Dans l'Eglise, c'est un don, une fonction, pas un titre. J'en veux pour preuve que, mis à part quand il désigne Jésus, le mot pasteur n'est cité qu'une seule et unique fois dans le NT, et en 4ème position derrière les envoyés, derrière ceux qui parlent de la part de Dieu, derrière ceux qui apportent la bonne nouvelle. Une femme peut très bien être envoyée (aujourd'hui on dit missionnaire... ce qui dit en passant n'est pas biblique...), parler de la part de Dieu (nous en avons déjà parlé plus haut), annoncer la bonne nouvelle: elle peut donc très bien prendre soin du troupeau. Mais comme pour l'homme, il ne s'agit pas d'un titre, mais d'un don, d'une fonction. Et ce n'est pas rémunéré...

Finalement, pour clore ce chapitre, laissons la parole à Paul: il n'y a plus ni homme ni femme.

Pour conclure: lorsqu'on traduit correctement la Bible, lorsqu'on a l'esprit clair sur le sens des mots, on obtient une harmonie qui est de loin préférable aux débats sans fin des machos et des féministes.

PS: ce texte est écrit par un homme.



(1) pour mettre un peu de détente dans ce sujet délicat: pourquoi la femme du pasteur est-elle appelée madame le pasteur, mais le mari de la pasteure n'est-il pas appelé monsieur le pasteur (ou monsieur la pasteure) ?
         
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Louer pour toutes choses

Si quelqu'un prétendait vous indiquer le chemin le plus court et le plus sûr qui conduit au bonheur et à la perfection, il devrait vous conseiller, comme règle de vie, de remercier et de louer Dieu pour tout ce qui vous arrive. Car il est certain que, quelle que soit l'adversité rencontrée, vous la transformerez en bénédiction si vous louez et remerciez Dieu pour cette épreuve. (William Law)

Je remercie Dieu pour mon infirmité, car c'est au travers d'elle que j'ai trouvé mon Dieu, mon travail et moi-même. (Hélène Keller)

Heureux celui qui se soumet à la volonté de Dieu car le malheur ne l'atteint pas. Les hommes peuvent le traiter à leur guise... il ne s'en soucie pas, il sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Martin Luther)

Demandez à Dieu la grâce de voir sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que, parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis. (Charles H. Spurgeon)

En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard (1 Thessaloniciens 5:18)
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