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Demeurez en Christ crucifié


« Je suis crucifié avec Christ et je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi! » (Gal. 2:20)

« Nous avons été faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort. » (Rom 6 : 5)

L'apôtre disait : « Je suis crucifié avec Christ » - il réalisait donc pleinement sa communion aux souffrances et à la mort de Christ, et il faisait également l'expérience des bénédictions de cette communion, puisqu'il pouvait ajouter avec autant d'assurance « Je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi ». Cette expérience de la solidarité avec Jésus dans sa mort, est d'une grande efficacité. Pouvoir se considérer comme personnellement mort dans la mort de Christ, parfaitement obéissant dans son obéissance, victorieux sur le péché dans sa victoire, et entièrement délivré de sa domination dans sa délivrance - reconnaître par expérience que la puissance de cette mort agit par la foi constamment en nous pour mortifier la chair, voilà la source de cette vie nouvelle qui nous fait être une même plante par la conformité à sa résurrection. La communion habituelle avec Jésus crucifié, fortifie et développe en nous cette nouvelle vie qui naît toujours de la mort de la vieille nature.

L'expression de Paul : « Faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort », nous aide à comprendre ce que signifie : demeurer en Christ crucifié. La greffe introduite dans l'arbre dont elle doit tirer sa vie, doit y rester - elle est fixée dans le tronc à la place où l'incision a été pratiquée pour la recevoir. Pas de greffe sans meurtrissure, pour atteindre les sources même de la vie de l'arbre. Il en est de même du pécheur à l'égard de Jésus. Pour participer à la vie de Christ et à la puissance qui est en lui, pour être conforme à lui dans sa résurrection, il nous faut d'abord être faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort, être entrés dans sa meurtrissure - et, comme la greffe, y demeurer pour recevoir en nous la vie de Jésus.

Mais la greffe, pour être unie à l'arbre, doit être séparée de son propre tronc - elle aussi doit être taillée pour pouvoir s'adapter à la place qui lui est préparée dans le nouveau tronc. De même, pour le fidèle, il faut qu'il meure à sa vieille nature et soit rendu conforme à Christ par la mort, pour trouver la vie en lui.

S'il y a communion de souffrances avec Christ, si nous sommes animés des mêmes dispositions que Christ a manifestées en se chargeant de sa croix, si nous reconnaissons, comme lui, la justice du jugement et de la malédiction prononcés sur le péché par un Dieu saint, si nous livrons à la mort avec lui notre vie chargée de péché et de malédiction, la clouant, par la foi, sur la croix, pour arriver à la vie nouvelle, nous ferons avec lui l'expérience que le renoncement à soi-même, le sacrifice de Gethsémané et de Golgotha, est le chemin de la joie et de la vie de résurrection.

Par notre communion avec Jésus crucifié, nous apprendrons à voir dans la croix, non seulement notre expiation devant Dieu, mais aussi notre victoire sur Satan - non seulement notre délivrance de la condamnation, mais encore notre affranchissement de la puissance du péché - non seulement le tribut payé à la mort, mais en même temps le gage d'une vie nouvelle.

La croix est le point de réunion entre Christ et l'homme. Pourquoi? Parce que, pur la croix, le Fils de Dieu partage le sort de l'humanité maudite, et associe l'homme pé­cheur à sa vie divine. Sa participation à la mort nous donne la communion à sa vie. Par la mort, le prince de la vie a triomphé de la puissance de la mort - et, là seulement, il peut nous rendre participants de cette vic­toire. La vie, pour nous, naît de la mort. Nous ne pouvons avoir communion avec Celui qui nous a rachetés de la malédiction, que par la communion avec Celui qui est « maudit pour nous et pendu au bois. » Il est venu nous chercher sur la croix, nous devons le rencontrer là - car sur la croix est notre place plus que la sienne - il y est par son libre choix, nous y sommes de droit. Mais là il y a échange - tandis qu'il prend sur lui notre corruption, nous revêtons sa vie. Ainsi, de la croix de malédiction, il a fait une croix de bénédiction. C'est par la communion intime et journalière avec Christ crucifié, que nous goûterons la grandeur de son amour, la puissance de sa vie, et la plénitude de son salut.

Il est profond le mystère de la croix de Christ. Beaucoup de chrétiens se contentent de contempler Christ, mourant pour nos péchés et se soucient, peu d'entrer en communion avec ses souffrances. Beaucoup n’ont aucune idée de ce que c'est que d'être cru­cifié avec Christ - ils considèrent les afflic­tions ordinaires de la vie qu'ils ont en com­mun avec les enfants du monde, comme leur participation à la croix de Christ. Mais se charger de la croix de Christ, c'est être ani­més des mêmes sentiments qui ont conduit Jésus dans le sentier de l'obéissance. Nul ne peut dire : « Je suis crucifié avec Christ », je demeure en Christ crucifié, sans connaître l'abandon de sa volonté propre, le renonce­ment à tout désir de la chair, la séparation complète d'avec le monde, d'avec sa manière de penser et d'agir, sans savoir perdre et haïr sa propre vie, et s'oublier dans l'intérêt des autres. Voilà les dispositions de celui qui s'est chargé de la croix de Christ.

Demandez à Dieu qu'il vous rende, par son Saint-Esprit, participants de la croix de Christ, en vous apprenant, non seulement à croire en Christ crucifié, mais encore à demeurer en lui, afin qu'étant « une même plante avec lui par la conformité à sa mort, vous le soyez aussi par la conformité à sa résurrection ».

Demeurez en Christ, d'Andrew Murray
        
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Si quelqu'un prétendait vous indiquer le chemin le plus court et le plus sûr qui conduit au bonheur et à la perfection, il devrait vous conseiller, comme règle de vie, de remercier et de louer Dieu pour tout ce qui vous arrive. Car il est certain que, quelle que soit l'adversité rencontrée, vous la transformerez en bénédiction si vous louez et remerciez Dieu pour cette épreuve. (William Law)

Je remercie Dieu pour mon infirmité, car c'est au travers d'elle que j'ai trouvé mon Dieu, mon travail et moi-même. (Hélène Keller)

Heureux celui qui se soumet à la volonté de Dieu car le malheur ne l'atteint pas. Les hommes peuvent le traiter à leur guise... il ne s'en soucie pas, il sait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Martin Luther)

Demandez à Dieu la grâce de voir sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que, parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis. (Charles H. Spurgeon)

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